[Validée] Alban

Nom :
Klaus
Prénom(s) :
Alban
Surnom(s) :
Déterré ou Bane. Certains encore l'appelaient par son nom de famille par irrespect.
Age :
16 ans.
Date de Naissance :
13 Avril 1992.
Sexe :
Masculin
Orientation Sexuelle :
Bisexuel à tendance hétéro.
Chambre :
Chambre III du Sous-sol.
Arme :
Un fléau d'armes.
Objets Possédés à son arrivées :
Un stylo de bonne qualité, un briquet-tempête, un pendentif représentant une épée enlacée par deux serpents.
Animal de Compagnie :
Vous voulez dire.. en un seul morceau ?
Autre : /

[Validée] Alban Sanstitdre1nm9

Goûts :
Alban a une obsession pour la couleur tape-à-l'oeil et insolente du sang qui ne l'a jamais quittée. Il aime entendre la douleur, il aime protéger et enfermer une perle avant de la briser en mille morceaux, comme il le faisait dans son enfance aux bébés animaux. Il aime le trio des AAT, il aime séduire les filles, il aime les apparences trompeuses. Il aime être surpris. C'est également un passionné d'écriture - il se considère lui-même comme un artiste, les autres qualifiant ses écrits de "peu compréhensibles", ou de "torturés". Ce qu'il déteste, c'est la naïveté et les gamineries. Il se plaît à corriger les enfants turbulents. Il aime les tenues raffinées. Il aime Hiatus, qui est une bénédiction pour lui.

Caractéristiques mentales :
Comme vous le pressentez, Alban n'est pas une personne classée "normale". Tout d'abord, ce garçon est lunatique sans vraiment le montrer. Il peut passer d'une humeur très maniérée à un tempérament sadique à souhait, et tout cela sans que vous imaginiez même la chose possible chez une telle personne - cela vaut si vous le connaissez mal. D'ailleurs, le sadisme est sa bannière. Il a développé la blessure et la torture comme un art complet. Alban aurait pu être un poète des siècles derniers : malgré son goût prononcé pour la douleur, il est très créatif dans tout ce qu'il fait (spécialement dans ses idées) et possède une intelligence grandiose pour réaliser ses inventions, concrétiser ses inspirations dans une parfaite mesure, sa spécialité étant de savoir s'adapter à la situation, quelle qu'elle soit, étant habitué aux plus étranges scénarios. Il s'arrange pour n'avoir tort que rarement en apprenant le maximum de choses, car il aime avant tout avoir raison.

Concernant ses relations sociales, le peu de gens qu'il respecte peuvent se vanter de ne présenter aucune cicatrice ou lésion dûe à ses soins - encore que cela dépende de la nature de la personne. Son estimation de la personne peut varier d'une poupée de chair faite pour son plaisir à une entité placée sur son chemin par un miracle, en passant par des idées dont on pourrait croire qu'elles émanent d'un monde inconnu. Il est très manipulateur, dissimule très facilement son état aux connaissances masculines et féminines, qu'il séduit avidement et dont il profite parfois avant de planifier leur passage dans un monde meilleur.

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Le corps d'Alban est, selon lui, un outil et une oeuvre d'art dont il se sert le plus souvent de manière désinvolte.

Deux puits de malice étrange, deux globes de folie aux prunelles vert-jaunâtre dissimulés derrière de longues paupières, dominent un nez fin et légèrement allongé. Deux lèvres bien dessinées forment la courbe de la bouche, et un petit menton pointu met rapidement en confiance. Des mèches de cheveux noir profond, lissées et pointues, retombent nonchalamment jusqu'aux joues parfaitement lisses. Ce visage de poupée de porcelaine, au fragile teint pâle ayant peu connu le soleil, et au large front de stratège, est soutenu par un cou délicat et des épaules carrées, provoquant un léger contraste de forme. Une voix douce, un peu aigüe pour un adolescent de cet âge, rend la parole de cette "gueule d'ange".

Plus grand que la moyenne et élancé, (1m79 pour 54kg) il paraît imposant, mais chétif à première vue, du fait du faible épaisseur de ses bras. Chez Alban, la beauté est plus de mise que la force : les courbes du torse apparaissent sans excès ; les jambes sont solides, mais donnent elles aussi une impression de douceur, de faiblesse physique. Ses mains, aux doigts longs et fins, sont par endroits couvertes de cicatrices plus ou moins profondes. En fait, le corps lui-même est parcouru par ces étranges et anciennes cicatrices : coupures ou brûlures, elles accentuent l'air de vétéran du jeune homme.

Sa tenue vestimentaire varie largement, quoiqu'il préférât les longs manteaux, ou des hauts à manches longues serrés portés avec des pantalons plus sophistiqués. Il ne s'embarrasse pas trop de réflexions concernant ce qu'il porte, une de ses devises préférées étant "L'habit ne fait pas le moine".

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Alban est né seul..

Dans un monde immense. Fils unique d'une famille aisée à qui tout avait réussi, Alban Klaus, petit bout de chou impérial, grandit paisiblement dans une atmosphère de fausse convivialité. Tout le monde s'était laissé berner par la réputation de ces "nobles descendants", mais il n'en demeurait pas moins qu'à six ans, le petit garçon n'avait, selon son souvenir, rencontré son père qu'à deux reprises : la première fois lors d'une sortie "officielle" de la famille, la deuxième fois titubant dans l'immense salle d'accueil du manoir, ivre mort, les cheveux hirsutes et les yeux livides. Sa mère était une malade psychologique réputée sous un autre nom. Elle emmenait souvent Bane en ville sans réellement lui prêter attention, visiter des endroits saugrenus. Parfois, la pauvre femme ne se souvenant même pas pourquoi elle était partie, retournait simplement chez elle par instinct, et son fils le suivait pour lui éviter les ennuis. A six ans, il savait lire et écrire. Il était en avance de deux ans sur son programme scolaire, ce qui lui valut de rares lettres d'encouragement de son père qui sentaient le mensonge à plein nez.

C'était le jour précédant d'une semaine l'anniversaire de ses sept ans. Il avait reçu le chiot qu'il avait commandé la veille même, et maintenant il contemplait son cadeau un peu amoché : le chien avait les pattes clouées au mur de la rue et les yeux coupés. L'ensemble était à mourir de rire, selon Bane. Il avait réfléchi toute la journée pour déterminer dans quel sens il allait couper ceci, s'il devait frapper cela pour lui donner une forme différente..
Il contempla une dernière fois sa pseudo-merveille avant de se mettre en route. Il était tard, et il n'aimait pas savoir sa mère libre de ses mouvements. Il entendit un cri horrifié derrière lui, et pressa légèrement le pas en fourrant ses mains ensanglantées dans ses poches. Il traversait la rue quand il ressentit ce choc balayant toute pensée, puis ce grand vide.

Alban se réveilla dans une chambre très blanche, étendu dans un lit en plastique. Sa mère, assise, et un homme en costume noir qu'il identifiait comme son père, regardaient un troisième homme vêtu d'une blouse blanche.
"Le choc l'a vraiment troublé. Tâchez de le mettre au repos pendant deux semaines. Ni école, ni activités physiques." prescrit-il d'une voix désinvolte.
Son père acquiesça d'un air affolé, puis remercia le docteur. Quand celui-ci sortit, la scène prit une toute autre ambiance. Sa mère regardait dans le vide, et son père le regardait froidement. Il ressentit deux violentes secousses qui lui lacérèrent les joues. Sa main gantée savait faire mal.
"Ne refais jamais ça, Alban."
Bane effleura sa joue du bout des doigts. La douleur était motivante, comme la promesse d'un brillant avenir. Il sourit intérieurement.

Alban a grandi seul..

A la découverte de lui-même, il atteint les dix ans. Il avait grandement amélioré ses talents de bourreau, progressant dans le raffinement de la torture et dans la justesse du mouvement, autant sur le plan physique qu'émotionnel. Les après-midi sanglants défilaient à ses yeux, mais il n'éprouvait plus grand chose pendant ces moments. Il pensait uniquement à l'aspect pratique des choses, ne s'accordant le droit de contempler pleinement son oeuvre qu'après l'avoir totalement déformée. Alors seulement, un petit sourire de satisfaction naissait sur ses lèvres. Il n'avait aucun ami, aucune connaissance. La peur le suivait à chaque pas, mais peu lui avouaient la terreur qu'il inspirait à cause de ses origines. Alban ne les aimait pas ; pour ainsi dire, il les détestait. Il blessait à chaque fois qu'il le pouvait, prenant le soin de ne jamais se faire remarquer, de façon vicieuse. Les objets pointus ou coupants ne manquent pas dans un collège, quel qu'il soit, et peu d'élèves de celui où il étudiait avaient assez de cran pour faire le mal. Il était complètement seul, et il pensait ne pas en souffrir.
A douze ans, sa mère fut complètement internée dans un hôpital psychiatrique. Les Klaus n'étaient donc plus réputés pour leur excellence. Les provocations extérieures commencèrent donc à partir de là, et Alban ne put que s'en réjouir. Les bousculades, les pieds volontairement tendus sur son chemin, les coups de poing derrière la tête, il s'en délectait. C'était la peur, le combat. Le jeu commençait enfin.
Lentement, la masse de ses adversaires se précisa. Il savait que la torture faisait frémir, et détruire la bonne personne au bon moment plongerait l'établissement dans un silence morbide. Il prit plusieurs mois à trouver la proie idéale, une grande gueule arrogante, sans scrupules apparents, qui menait à la baguette un grand nombre d'imbéciles. Il ne faisait pas le poids. Il finit dans la cour de l'école, couvert d'aiguilles et de punaises, un poignard enfoncé entre les deux yeux. Le matin, un domestique de la maison Klaus avait téléphoné à l'école pour les avertir de l'absence d'Alban, présumé malade.
Bane le bourreau, Bane le diable, Bane le taré. Maintenant, ils savaient qu'il valait mieux courir, car ils savaient qu'ils ne faisaient pas le poids.

Alban était assis à l'arrière de la voiture de police. Il ne pouvait pas faire grand chose du haut de ses seize ans, face à deux gros bras assis à l'avant ; qui plus est, il n'avait rien pour se battre, et il répugnait à se servir de ses poings.
Il souriait.
Une fois de plus, une âme avait quitté le monde par sa main.
Le plan avait parfaitement marché, une fois de plus.
Après avoir atteint l'os du bras gauche d'un lycéen trop curieux, il avait eu une idée. Il s'était mis à chercher un quelconque bidon d'essence dans la maison. Il avait pris le soin d'emporter les magnifiques gants blancs que son père avait bien voulu lui céder.
Il se mit à inonder la chambre de son pauvre ennemi avec cette même essence.
Il alluma une cigarette avant de mettre le feu à la maison.
Ensuite, il marcha longtemps - une demi-heure dans la nuit noire. Il s'arrêta devant un petit magasin encore ouvert. Il entra naturellement, saisit deux bouteilles de boisson alcoolisée, puis sortit du magasin en courant. Naturellement, il se fit rapidement rattraper et dominer par un vigile, et maintenant il était dans cette voiture, inculpé pour tentative de vol, alors qu'un feu ronflait tendrement quelque part ailleurs dans le village.
Son père allait être prévenu, et sa mère.. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas vue ? Ca devait faire au moins trois ans. Plus, peut-être. Elle n'avait pas joué un rôle grandiose dans son éducation, ni dans sa vie. Personne ne l'avait vraiment fait.
La voiture s'arrêta sur le bord de la route, et un troisième homme en imper rentra dans la voiture. Il posa une valise noire sur ses genoux, qu'il ouvrit devant Bane. A l'intérieur se trouvaient une seringue et un produit qu'il ne connaissait pas. Il était trop satisfait de son chef-d'oeuvre pour résister. Après s'être fait injecter une faible dose du produit dans le bras droit, il sombra dans un sommeil vide de toute émotion.

Jusqu'à ce que..

Bane se réveilla dans un rêve, ou plutôt dans un lit de rêve. Une chambre luxueuse éclairée par une faible lueur électrique. Il avait toujours, sur lui, son joli collier, son stylo porte-bonheur et son briquet dans la poche intérieure de son manteau. A côté de lui, sur le lit, étaient posés un grand fléau d'armes, un téléphone portable neuf et une lettre qui lui était adressée.
Il ouvrit la lettre :

Je t'avais dit de ne jamais recommencer.
Tendrement, papa.

Peu après, Alban fit la connaissance de la merveilleuse Armeline, dont il devint les protecteurs, et de la charmante Terry. Toutes deux le comprenaient apparemment plus que n'importe qui d'autre. Alban prit rapidement connaissance des règles du jeu, et ils fondèrent communément le trio AAT, ou la terreur de Hiatus.

Hm...

Bienvenue ?

Ah mince nan Laughing

Nan bienvenue on l'a sous entendu dans le flood
Mais bon allez ! Re bienvenue ^^
T'écris trop bien -_-' *part dans son coin broyer du noir*

Bienvenue et re-merci pour ton inscription !
Trés belle fiche !! ^^

Fiche Validée !