Billy Joe H.

Nom : Hardback
Prénom(s) : Brooke.
Surnom(s) : Billy Joe, d'où BJ.

Age : 18 ans
Date de Naissance : 15 juin 1990

Groupe sanguin : O

Sexe : Féminin
Orientation Sexuelle : bi
Chambre : peu importe laquelle, du moment que c'est avec Gaspard.
Arme :
Objets Possédés à son arrivées : Une boîte d'alumettes, un paquet de tabac entamé et une feuille de cannabis dedans, du papier à rouler, une pile rechargeable AAA.
Animal de Compagnie : aucun.









Goûts : Billy aime la vie. Elle aime se réveiller le matin dans son van au beau milieu d'un champs ou au bord de l'eau. Elle aime son van qu'elle a amené avec elle en France, et elle aime conduire. Elle aime la musique, surtout le blues, et s'est trouvé sur le tas une attirance pour l'électro hardcore qu'on fait en Europe. Elle adore voyager, elle aime se dire qu'avant d'être Américaine elle est une citoyenne du monde. Elle aime se sentir chez elle partout. Elle est amoureuse de son correspondant français mais ne fera jamais rien pour qu'il le sache : il lui demanderait pourquoi lui ? Elle préfère les filles de toute façon. Elle aime enchaîner les conquêtes sans jamais s'engager. Elle n'aime pas les ruptures. Elle est passionnée par tout ce qui est artistique, et tout ce qui se rapporte à l'histoire. Elle aime traîner des heures dans les musées. Elle aime la bière. Elle aime l'escalade, la vitesse et les sensations fortes. Elle n'aime pas attendre. Elle aime dormir. Elle n'aime que les fleurs tropicales. Elle aime dessiner, faire des photos, jouer de la musique. Elle n'aime pas les républicains. Elle aime le sexe et les aventures passionnées, ou tordues. Elle déteste la télévision. Elle aime se battre pour la montée d'adrénaline. Elle aime aller au cinéma, et elle aime les pop-corns salés. Elle déteste les hôpitaux. Elle n'aime pas beaucoup l'être humain en général, ou du moins elle n'aime pas ce qu'il est devenu.

Caractéristiques mentales : Blasée. Ecoeurée. Attristée, par la société, les carcans dans lequels on se laisse enfermer. L'argent, le luxe. Une belle montre chère, la grosse bagnole super puissante, la grande maison, le beau jardin. Bj, son jardin c'est le monde. Elle s'en fout d'avoir des fringues d'une marque à la mode, la dernière attitude à adopter pour se rapprocher de l'image qu'on nous impose de suivre pour rester dans la marge. Elle déteste l'homme moderne. Elle déteste son hypocrisie, cette manie qu'il a de devoir consommer toujours plus pour avoir l'impression d'être heureux. Elle refuse de lui parler, d'avoir tout contact avec lui. Elle fuit les gens comme elle fuit les pulsions auto-destructrices qui poussent des communautés à se laisser ronger par la superficialité. La plupart des gens la mettent mal à l'aise, par leur simple présence. Et cette partie du monde qui prône la liberté en étant persuadée que la liberté c'est bénéficier de ses cinq semaines de congés payés la connaissent comme une fille reclue dans sa tête, désespérément solitaire et muette. Mais il suffit que quelqu'un ait suffisamment de valeurs pour qu'elle sache l'apprécier, et elle devient une adolescente expressive et d'un naturel relativement heureux malgré le fond de dégoût qui ne lui quittera jamais le cœur. C'est une fille épanouïe, quoiqu'on en dise, qui sait qui elle est, où elle est et où elle va. Ca fait d'elle une fille réffléchie, dotée d'un réel bon sens dont peu de gens ont vraiment gardé une trace, en dépit de ce qu'ils s'imaginent à propos d'eux-mêmes. Elle ne supporte pas le mensonge, tout ce qui est faux, tout ce qui est positif mais mal exploîté. On pourrait dire que c'est une idéaliste, doublée d'une extra-lucide profondément cynique. Son seul réel vice, c'est d'avoir goûté au rêve et d'y être devenue accro. Toutes les drogues qui vous font oublier le contexte spatio-temporel dans lequel vous êtes coincé, qui allègent votre cerveau de toute la noirceur qu'on lui fait avaler. Elle ne vit presque plus que pour ces transes qu'elle prolonge autant qu'elle peut pour pouvoir se plonger dans ce monde où tout ce qui est matériel n'existe plus vraiment, où il n'y a plus que la conscience, l'esprit, et les cinq sens en extase. Quitte à se détruire, c'est de toute façon la seule chose qui lui donne le culot de garder la tête haute malgré l'horreur de son espèce. Et à quoi bon croire encore en l'espérance de vie, dans un monde où l'essence même de la vie est bafouée par celui qui l'emploie à la détruire sans même le voir ?









Physique : Genre, de taille moyenne. Fine mais suffisamment en chair pour pouvoir jouer des hanches, pour porter un décolleté sans complexe. Un mélange entre jolie et négligée, entre allumeuse et garçon manqué. Rousse, les cheveux bouclés. Les yeux noirs en amande, un petit nez, les lèvres légèrement retroussées. Pas de piercing, pas de tatouages. Une petite touche de maquillage, un bonnet sur la tête. Ou une casquette, version pratique, pour rabattre ses cheveux dessous. Elle n'a pas de genre particulier, c'est souvent mini-jupe ou jean, débardeur, veste, guêtres et bottines. Parfois du vernis sur les ongles, plus pour jouer que par réelle envie de plaire. Ses airs aguicheurs, son regard un peu trop langoureux parfois, tout ça c'est qu'une grande comédie, une moquerie permanante de la séduction. Elle se sent bien tout le temps, parce qu'elle ne s'encombre pas des idées reçues. Elle n'est pas complexée et pourtant elle n'est pas plus jolie que les autres, elle n'est pas pudique non plus. Elle se contente de se contenter de ce qu'elle a. Elle aime ses allures de fille facile pour mieux faire languir les intéressés, elle aime jouer à la joueuse mais on ne fait pas plus sincère émotionnellement. Elle se réserve beaucoup, sans se cacher. Elle a le rire facile et la voix claire, quoiqu'un brin erraillée. Rauque quand elle s'essouffle. Un français maladroit. Elle a du corps, du chien, du coffre, sait donner de la voix. Elle parle peu et bas mais ce qu'elle dégage tient d'un charisme délicieusement muet. Elle mâche le sens de ce qu'elle dit mais ne mâche pas ses mots, on peut être choqué par sa franchise, sa manie qu'elle a d'être cruellement directe. Parfois sa vulgarité, son absence totale de gêne. Avec ses tendances à la brutalité, un mélange de douceur avec l'amour de la violence. En fait désespérément humaine, dans son comportement.








Histoire : Comment ça, mon histoire ? C'est important ?
Ah ouais, sérieux, ça vous intéresse ? Parce que moi, bof entre nous. Je pourrai bien vous raconter ma vie d'aujourd'hui, mais je vous avoue que sans les détails d'avant, ça va rester très vague. Alors je vais commencer par la fin :
J'habitais un peu clandestinement chez mon correspondant français. Un mec à qui vous plairiez certainement pas, que je connais que j'ai depuis quatorze, ou quinze ans. Mais je vais vous expliquer comment j'en suis arrivée là.
Depuis mes trois ans j'ai traîné de foyers en foyers. Je leur mettais la misère. Je déteste les foyers. Mes parents sont morts a Minneapolis, on habitait là-bas. Ils sont morts dans un bracage. Je sais même pas si aujourd'hui le connard qui a fait ça a est passé sur la chaise ou pas. Ouais, ouais je sais, sans estime pour les républicains mais quand même pour la peine de mort ? Vous faites pas d'illusions, je défends pas la cause de ces salauds, mais ça me renforce dans ma conviction que l'humain est voué à l'autodestruction. Donc au début, j'étais dans un orphelinat. Je faisais chialer les autres gamins. Au niveau de la discipline ils avaient quelques difficultés et c'est là qu'on m'a envoyée en foyer. C'est depuis ce moment que moi, je vadrouille.
A seize ans je me suis cassée de tout ça. J'ai pris toutes mes économies à la banque, j'ai passé mon permis, je me suis acheté un van et je suis partie. Je vivais souvent dans des auberges de jeunesse, avec un petit taf à mi-temps genre serveuse au café ou même pour mettre de l'essence dans les bagnoles. Le truc bien avec le job en station service, c'est quand vous bossez la nuit et qu'à partir d'une certaine heure votre patron se barre : vous coupez les caméras de surveillance, vous allez chercher vos bidons dans votre van, vous les remplissez tranquillement à la pompe et vous allez le remettre tranquillement dans votre voiture. Un coup de mouchoir sur la pompe, et c'est nickel.
J'ai vécu comme ça de mes seize à mes dix-sept ans, et j'ai décidé qu'à la majorité je me barrais en France. Pourquoi la France ? Pour rejoindre Gaspard, mon correspondant, mon meilleur ami. Enfin … Mon seul ami alors forcément il a son importance. Mais c'est vrai, en général, on sait pas ce que c'est que d'être seul. D'être seul dans sa tête, seul dans la peine, seul dans l'effort. Aujourd'hui on estime mal l'importance émotionnelle d'avoir un ami. Ce qu'il y a entre ce type et moi, c'est invisible. Ca se cassera jamais. Enfin voilà c'est Gaspard qui fait que la France en particulier m'attirait. Et j'ai tout quitté, pour le peu que j'avais, et je suis partie m'installer chez lui, chez sa mère.
C'était assez flou pour elle, qui pensait que je venais juste en vacances alors que mon séjour s'éternisait. J'avais un travail de toute façon, je bossais dans un magasin de jardinage, et je comptais sur mes économies pour me prendre un studio pas loin, et puis peut être proposer à Gaspard de le prendre en coloc' avec moi.
Seulement j'ai pas eu le temps de mener à bien projets.
Pourquoi ? Bah, à votre avis ! Je sais pas moi pourquoi on s'est retrouvés du jour au lendemain dans cet internat pourri !

oh nan c'est pas vraiiiii i____i ...
pour une fois que Gaspard voulait bien s'inscrire sur un forum avec moi ... *pleure*

ouais on peut rp comme ça, hein ? =)