Nom : Mitoyen
Prénom : Gaspard
Surnom : Gasp' ? *urgh*
Âge : 20 ans
Date de Naissance : 1er Août 1988
Sexe : Masculin
Orientation Sexuelle : Probablement hétéro ?
Chambre : Avec BJ, si possible
Arme :Objets Possédés à son arrivée : Deux paquets de cigarette, un briquet, un carnet dont la moitié des pages sont arrachées, deux critérium, une gomme, un paquet de pansements.
Animal de Compagnie : /
Goûts : Restreints. Gaspard est un grand lassé de la vie, il y a bien peu de choses qu'on puisse dire qu'il "aime" vraiment. Prendre son temps, avant tout, est quelque chose qui le caractérise bien : il y a tellement peu à faire, surtout ne pas se dépêcher, ne pas prendre le risque de tout avoir fini trop vite. Il aime fumer, trop sans doute, mais comme sa mère a arrêté de lui faire des avances à partir de ses 18 ans et qu'il ne gagne que très peu d'argent à côté de ça, il a appris à économiser : une cigarette allumée, deux bouffées, puis on l'éteint et on la garde pour une autre fois. Il aime respirer, aussi, bizarrement ; mais il ne fait pas son difficile : ses grandes et lentes inspirations acceptent autant l'air vicié d'une ville un jour de haute pollution que le vent frais et pur d'une colline isolée face à la mer. Il aime dormir. Gaspard est un grand flemmard. Garder les yeux dans le vide, rester là à rien faire pendant des heures, sans même vraiment penser. Mais sa véritable passion, si du moins on peut parler de "passion" dans son registre à lui, c'est l'écriture. Principalement les lettres qu'il fait à sa correspondante ; mi-français, mi-anglais, mais peu importe, il est doué. Il peut passer des heures à écrire sans discontinuer pour finir par s'arrêter brusquement, comme si après l'apnée il reprenait son souffle ; souvent il n'aime pas ce qu'il écrit et le gribouille et le déchire. Quand il aime bien, remarquez, il n'en fait rien de plus et le laisse moisir au fond de son carnet jusqu'à ce que ses goûts changent et qu'à nouveau il soit insatisfait. Il ne laisse que très peu de personnes lire ce qu'il écrit.
Caractéristiques mentales : S'il y a quelque chose qui pourrait définir Gaspard, ce serait : l'instabilité. Instable psychologiquement, lui dirait-on, mais ce n'est pas pathologique (si l'on s'en fie aux interprétations du seul psychiatre qui l'ait jamais analysé, lorsqu'il était gosse). Il n'est pas vraiment lunatique, il ne faut pas confondre, dans le sens où ses humeurs sont généralement relativement prévisibles. Mais il lui arrive de ressentir des folles colères pour des choses qui, d'ordinaire, l'auraient laissé indifférent ; il est parfois pris de bouffées d'angoisses incontrôlables ; parfois il sombre dans des phases caractérielles où il devient très irritable mais surtout profondément désireux de blesser tous ceux qu'il peut. Il est une chose qu'il faut savoir sur lui : il est foncièrement méchant. Plein de préjugés qu'il n'a jamais cherché à alléger, il part du principe que tout être humain est mauvais, aussi il ne cherche pas à aimer son prochain, et au contraire se permet de le haïr sans complexe. Rares sont ceux qui aient jamais conquis son attachement ; on les compte sur les doigts de la main. En dehors de ceux-ci, il ne se gêne pas pour dire ce qu'il pense (jamais rien de bon, évidemment) à ceux qu'il croise. Ils sont tous superficiels à ses yeux ; lui ne s'encombre pas de bêtes considérations, ne cherche pas à être gentil
au moins pour la forme. Blesser l'amuse - psychologiquement la plupart du temps puisqu'il aurait des ennuis s'il blessait physiquement ... mais nul doute que si la possibilité lui en était donnée, il prendrait un malin plaisir à torturer.
Brun, cheveux lisses, courts ou mi-longs, ça dépend ; parfois en pétard, parfois tous flasques et lisses sur le crâne, mais toujours une absence de coiffure. C'est que Gaspard n'est pas coquet ; pas négligé non plus, mais il n'accorde pas à son apparence une importance primordiale. En fait il possède un physique relativement banal, le genre qui n'attire pas l'attention mais ne parait pas totalement transparent non plus. Il se fond dans la masse, simplement, les gens ne se méfient pas et l'acceptent comme l'un des leurs. D'ailleurs il a beau avoir des côtés misanthrope il sait se mouvoir dans la foule des relations humaines avec naturel et facilité. Il n'apprécie que peu de monde, mais cela ne l'empêche pas d'avoir des prétendues 'liaisons' ; et puis quand on est un jeune homme de 20 ans, on n'est plus vierge. Son visage est simple, comme le reste de sa physionomie, ce qui par certains côtés peut sembler séduisant. Seule caractère suffisamment particulier pour être relevé : il a les yeux bridés. Pas vraiment comme un asiatique, quoiqu'il possède quelques uns de leurs traits, mais plutôt comme quelqu'un qui ferme toujours à demi les yeux, même s'il est ainsi depuis sa naissance. Niveau vestimentaire il ne fait pas dans l'originalité : T-shirts, pulls, jeans de couleurs sombres, pas vraiment toujours noirs mais jamais éclatants. Seules colorations : ses quelques écharpes. Il aime les écharpes, les longues et fines qui s'entortillent mille fois. Il n'aime pas avoir le cou découvert.
Gaspard est né en plein été 1988. Ses parents étaient des gens simples, tout ce qu'il y a de plus normal, un couple assez jeune, pas marié mais plein d'amour. Son père était salarié dans une petite entreprise où il s'occupait de la comptabilité, sa mère était femme au foyer. Leurs revenus n'étaient pas extraordinairement élevés, mais ils s'en sortaient. Gaspard vécu les premières années de sa vie joyeusement, comme un enfant normal, même s'il en garde peu de souvenirs. Vers 1993, l'entreprise connut une crise financière ; elle s'en remit mais son père, jugé responsable de négligences, fut renvoyé. C'est à partir de là que les relations dans le couple se dégradèrent très vite ; un an plus tard, ils se séparaient. Gaspard vivait la plupart du temps chez sa mère, qui s'était trouvé un travail puisqu'elle n'était plus soutenue par personne, un petit job de serveuse ; il allait de temps à autre chez son père. Celui-ci se fiança à une espagnole, les visites se firent de plus en plus rares ; il se maria et jamais plus Gaspard n'entendit parler de lui.
Sa vie continua pourtant de manière toute simple. Il n'avait plus qu'un parent mais celle-ci s'occupait convenablement de lui, quoique l'amour ne soit plus autant au rendez-vous qu'il l'avait fallu. C'est que sa mère, après avoir toujours vécue choyée et aimée, se retrouvait seule, face à la misère et à la dure loi du travail, pour élever un enfant. Elle développa une rancœur terrible contre l'espèce humaine qu'elle transmis probablement à son fils ; d'ailleurs les relation entre ces deux-là furent toujours assez floues par la suite, entre amour et haine, compréhension et tromperie. Ce qui explique peut-être les évènements confus qui amenèrent Gaspard à se retrouver ici ...
Quoi qu'il en soit, il poursuivit ses études, son bonhomme de chemin ; vint le collège, puis le lycée. Il ne se fit pas vraiment d'amis, avec le caractère qui le définissait c'était prévisible, mais il n'était pas non plus particulièrement solitaire. Simplement il ne se liait pas. C'est vers cette époque, vers sa seconde ou sa première, qu'il commença à correspondre avec BJ, une 'ricaine. C'était suite à ces espèces de rencontres par correspondance organisées par tel magazine. Au début ça ne le branchait pas franchement, il n'avait fait ça que parce que sa prof d'anglais les avait bassinés avec ça ; il cherchait peut-être aussi à se prouver qu'il pouvait exister quelque chose de différent, ailleurs. Et ça a marché. BJ et lui, malgré les restrictions des correspondances par lettre, malgré la différence de langue, ils étaient sur la même longueur d'onde. Ce fut le début d'une grande amitié, la seule qu'il put appeler vraiment appeler ainsi. Plus tard ils découvrirent les joies du net, les mails, puis les tchats en direct.
Gaspard n'alla jamais à l'université. Il empocha son bac, sans mention parce qu'il n'avait jamais fait l'effort de bosser vraiment sérieusement, puis il passa sa vie à glander. Arrivé à 20 ans, il ne faisait rien, et sa mère avait beau lui promettre qu'un jour elle le foutrait à la porte, il n'écoutait ça que d'une oreille. Et puis cette année, BJ devait venir, ils allaient se rencontrer en vrai, alors le boulot ... ! Elle vint, elle habita chez lui un moment. Tout ça ne plaisait pas à sa mère, mais ses plaintes n'étaient qu'un bourdonnement inaudible en fond de sa vie pépère et décidément plus joyeuse maintenant que sa "corresp'" était là.
Jusqu'à ce qu'un beau matin ils se réveillent tous deux dans une chambre inconnue, des lettres bizarres comme toutes explications ...
Jeu 1 Mai - 9:16
