Chambre de Setsuna

Une ambiance glauque, une atmosphère étouffante et un étrange sentiment de d’incompréhension. Voila ce que Setsuna avait ressentit en se réveillant se matin là. Elle mit un certain temps à ouvrir les yeux et à retrouver ses esprits. L’espace d’une seconde elle se demanda si elle n’avait pas un peu trop bue et passée la nuit chez une groupie, ais ca n’arrivait jamais alors pourquoi maintenant ? Pourtant elle n’était pas dans sa chambre, ni dans aucune autre qu’elle ne connaissait. Elle se redressa difficilement, s’étira et se frotta les yeux avant de regarder autour d’elle. Décidément elle ne savait pas où elle était. Les murs étaient drapés de rouge, tout comme les couvertures du lit, la lumière était plutôt tamisée et il n’y avait qu’une fenêtre. Dans un coin trainait un bureau sur lequel elle n’attarda pas son regard.

* Au moins c’est à mon gout. *

Elle se leva et constata quand ses pieds se heurtèrent à la moquette, qu’elle était pieds nus. La sensation que lui procurait le frottement de sa peau avec ce sol nouveau s’ajouta a son incompréhension de la situation présente. Elle fit le tour de la chambre et trouva bientôt posés a terre son violon et sa guitare. Elle fut plutôt heureuse de les trouver la, ca rendait l’endroit moins inconnu. Finalement, ses pas la menèrent à ce bureau dépareillé du coin de sa chambre. Ils y avait dessus trois choses, une enveloppe marron, une lettre et un chandelier.

« Qu’est ce que c’est encore. »

Elle prit la lettre sur laquelle était marqué son nom et l’ouvrit. Ses yeux coururent au fil des mots, mais de toute façon ils n’y en avaient pas beaucoup.
Nous t’envoyons dans un internat, le groupe a annoncé une césure pour un an. Jusqu'à tes 18 ans, tu restes là ! Espérons que tu sortes avec une éducation correcte.
Elle déchira la lettre rageusement.

« J’en étais sure ! Bande d’enfoirés à la noix ! »

Elle hurlait de rage et tapait dans tout, le bureau, les murs, aucuns n’en réchappait. Puis elle se calma et se décida à ouvrir l’autre enveloppe marron plus grande, plus épaisse.

« Si c’est pas un billet pour un séjour a Tahiti, je dezingue la première personne que je vois ! »

En ouvrant cette enveloppe, elle reçu dans les mains un portable tout simple qu’elle posa négligemment sur le bureau. Puis elle lut le papier qui s’y trouvait.

« Alors en bref, on va m’envoyer des missions sur ce portable que je devrais exécuter pour gagner Dieu sait quoi, et mon arme c’est ce chandelier….Nan mais ca va pas !! C’est quoi cette blague ! »

Ce papier reçu le même châtiment que la lettre. Elle n’en croyait pas ses yeux. Où était elle encore tombée ? Et pour faire quoi ?

« Oh et puis j’me casse merde ! »

Elle prit sa veste de cuir dans un mouvement brusque et sortit de la chambre sans savoir où aller, et à vrai dire ca lui était égal.