[Validé] Martin Ellis

Nom : Ellis
Prénom(s) : Martin Antoine Jean
Surnom(s) : /

Age : 18 ans
Date de Naissance : 12 Octobre 1991

Sexe : Masculin
Orientation Sexuelle : Bisexuel

Chambre : Chambre II E2

Arme : Une vielle épée terriblement lourde qu’il n’arrive à porter qu’une fois sur deux.

Objets Possédés à son arrivées : Un lecteur MP3 qui n’est plus à la mode depuis très longtemps.

Animal de Compagnie : Aucun [Sauf si on compte Swan...]

Autre : /



Goûts : Martin aime le calme, la tranquillité, il déteste le bruit, les mouvements brusques, la violence, et tout ce qui va avec. Sa grande passion dans la vie, c’est dormir, Martin fait la sieste souvent et partout, en général avec un animal, un vieux chat ou un vieux chien. Il adore faire la sieste sur le toit pendant que Swan regarde l’horizon. Il aime écouter « sa » musique, mais que la sienne, celle de son vieux lecteur mp3. Râler fait partie de ses activités favorites, se plaindre aussi, mais il n’aime pas écouter les autres se plaindre ou râler, sauf Swan, bien sûr. Martin est aussi très doué pour donner toutes sortes de surnoms plus idiots les uns que les autres, il aime réfléchir sur quel surnom il pourrait donner à qui. Il lui arrive de fumer mais c’est chose rare, il déteste les substances qui finissent par vous maîtriser et vous rendre à moitié dingue.


Caractéristiques mentales : Le premier défaut de Martin, n’est pas celui que l’on remarque le plus facilement, mais c’est celui qui lui fait le plus honte, c’est sa lâcheté. Martin n’est pas courageux, il aimerait fuir devant tous les dangers ou les obstacles qu’il rencontre, mais sa fierté l’en empêche. Pour remédier à ce problème et calmer sa fierté, il cache ses peurs sous une désinvolture déconcertante. Martin est comme ça, il s’applique à cacher ses imperfections, il ne garde que les défauts qui le rendent attachant, bien souvent, il ne le fait pas exprès. C’est un automatisme, car Martin aime la perfection jusque dans son inconscient, même s’il est conscient qu’elle n’existe pas, il ne peut s’empêcher de tout faire pour s’en approcher. Naturellement, son goût de la perfection est plutôt…original et selon lui il devrait être le même pour tous, même s’il ne le dit pas comme ça. Son amour pour la perfection, et son goût pour se mêler de ce qui ne le concerne pas pousse Martin à critiquer tout ce qu’il peut. Ainsi, il râle souvent. Les choses sont trop comme si, elles ne sont pas assez comme ça…

Il n’y a qu’un seul élément contre lequel Martin ne râle jamais : le calme. Le jeune homme aime le calme, le silence et exècre tout ce qui est contraire à ces notions, le bruit, la violence, etc. Ceci s’explique simplement, Martin est horriblement faignant, il n’aime pas se lever le matin, il ne supporte pas de devoir faire le moindre effort. Faire la sieste, dormir en général, est son activité favorite. Martin dort partout bien qu’il ait une préférence pour les endroits frais, sombres et surtout très calmes. Il aime faire la sieste avec d’autres personnes, bien souvent, comme les être humains sont toujours trop pressés et trop bruyants à son goût, Martin préfère dormir avec un vieil animal, souvent un vieux chat. Le jeune homme est aussi un rêveur, ‘sieste’ pour lui peut signifier dormir tout comme rêvasser, ces instants de pure extase pour lui, il les emplois souvent à imaginer le futur, préparer ce qu’il fera après sa sieste ou tout simplement contempler le ciel ou le plafond sans faire marcher son imagination.

Les relations humaines, ce n’est pas vraiment ce qu’il préfère, plutôt maladroit dans sa manière de parler, Martin risque de blesser ses interlocuteur, souvent sans le vouloir. Ayant horreur de réfléchir, il le fait rarement avant de parler. Le jeune homme n’est pas vraiment loquace et peu même paraître froid au premier abord, il ne parvient que rarement à trouver des sujets de conversations. A vrai dire, Martin est plutôt tactile, il préfère s’exprimer par des caresses ou des coups de poings. Il ne tente jamais, ou très rarement, de communiquer avec des inconnus, il laisse les gens venir vers lui. Le garçon a beau tout faire pour le cacher, il s’attache très facilement aux autres, mais pas à tout le monde, une personne lui plait ou pas, mais quelque soit la première impression qu’il ait, il ne la change que très rarement, toujours à cause de sa soit-disante fierté. Jaloux et protecteur, Martin est très possessif, il ne supporte pas de voir s'éloigner de lui un ami, il fera tout pour le récupérer, le jeune homme ne supporte pas d'être abandonné ou mis à l'écart, de façon physique ou non par les gens qu'il aime. Il en devient paranoïaque. Il est difficile pour Martin de comprendre la différence entre tendresse et amour, entre amour et amitié, le problème c'est posé avec chacune des personnes que le jeune homme a côtoyé. Le plus souvent, il choisit l'amitié, le sentiment le moins complexe.




On voit souvent Martin habillé de façon élégante, en trois pièces généralement, c'est que sa mère estimait sa famille d'un rang suffisamment élevé pour que chacun de ses membres soit élégants de façon constante. Il a donc été habitué, depuis son plus jeune âge à s'habiller ainsi mais le jeune homme a toujours préféré les vêtements larges dans lesquels il peut bouger comme il le souhaite, même si Martin ne peut s'empêcher de se dire qu'on a toujours l'air plus "classe" dans un smoking.

De taille moyenne, le jeune homme est maigre voir squelettique, trait peu apprécié pour un garçon. Martin regrette d'ailleurs de ne pas être un peu plus musclé et mieux portant. Sa peau pâle et laiteuse adopte des teintes caramel l'été, très sensible aux UV, d'après son médecin, Martin a un important pourcentage de risque de présenter un cancer de la peau dans quelques années s'il ne prend pas de précautions plus important contre les rayonnements du soleil. Ce qui ne posa pas vraiment de problèmes au jeune homme qui préfère l'ombre à l'éblouissement du soleil.

De longues mèches brunes aux maints reflets noirs lui retombent devant les yeux, Martin les écarte sans arrêt. Son front, large, laisse deviner un nez plutôt long et pointu que le jeune homme n'apprécie que peu. Ses yeux sont de couleur chocolats qui foncent en un magnifique dégradé au fur et à mesure que l'on s'approche de la pupille, des yeux magnifiques à vrai dire qui en auront fait tomber plus d'une. Ajoutez à cela un regard perçant et légèrement pervers qui fait tout son charme. Martin a la chance d'avoir des sourcils qui n'épaississent pas, fins et légers, ils mettent en valeur les beaux yeux du garçon. Des joues aussi pâles que son teint, très fines, elles lui donnent une allure presqu'androgyne et un air malicieux qui plait. La bouche de Martin est plus qu'attirante, ses lèvres sont roses et pulpeuses, il lui arrive de les humecter quand il est stressé.

Son cou fin et sensuel donne naissance à de timides épaules qui lui font presque honte, qu'il relève grâce aux épaulières de ses habits et à un torse plus qu'attirant, dans lequel il fait bon se blottir. Martin aime se parfumer, il aime sentir bon sans excès, pas comme tous ces imbéciles qui cachent leur nauséabonde auteur corporelle sous des litres et des litres de parfums qui piquent le nez, Martin apprécie les odeur discrètes, douces et chaudes qu'on ne peut humer que très prés de lui. Un parfum de fleure, d'arôme, comme la vanille, l'orange, etc. Nombreuses sont les jeunes filles qui envient le petit ventre de Martin, il atteint presque la perfection, aux yeux du garçon, en tout cas, ni trop ample, ni trop ridicule, il est digne d'un ventre de top model. Ses bras comme ses jambes sont jugées trop fins, lui donnant l'air d'un faible - ce qu'il est plus ou moins - à peine plus musclés que ceux d'une fille, Martin bien essayer de les muscler, sans jamais y parvenir, il n'en avait, de toute façon pas le courage.

Le jeune homme une voix belle et grave, bien virile, qui ne convient pas à son physique, on se demande comment un son si grave peut sortir d'une gorge si fine, Martin ne l'apprécie guère, il aurait certainement préféré une voix plus douce, correspondant à son physique plutôt androgyne, mais on ne peut pas changer la nature. Il la trouve surtout trop forte, trop bruyante...

Les hommes, vêtus de noir, attendaient devant la maison, dans une voiture depuis midi. Ils avaient demandé à Jean des les appeler quand le garçon serait endormi, connaissant son fils, il savait que ça ne durerait pas. A trois heures, il descendit au sous-sol où le jeune homme dormait, il écoutait sa musique, on parvenait à en entendre les paroles.

" Et aussi je me mens... Oh, pour oublier-je dors. "

Ils étaient quatre, l'un d'entre eux fit une piqûre dans le bras du garçon, il justifia que c'était pour éviter que le gamin se réveille pendant le trajet. Ils posèrent son fils sur un espèce de brancard, ils l'emmenèrent dans la voiture qui se trouvait dans le jardin. Personne ne remarqua rien, Jean avait réussi à éloigner tout le reste de la famille. En voyant partir Martin, son père eut le coeur soulevé de culpabilité. Il n'était qu'un salaud.

" Je ne regrette pas mon acte,
je regrette mon état.
Je pensais m'en remettre,
mais en fait je ne peux pas... "


« Martin, tu veux aller au travail avec papa ?
- Non. »



Tout avait commencé comme dans un rêve, c'était lors d'une réception. Elle était-là, dans une robe bleu nuit qui mettait en valeur une poitrine généreuse et quelques rondeurs appétissantes. Il l'invita à danser. Ils se marièrent un an plus tard, Jean et Marine Ellis. Lui, le fils du PDG des entreprises Ellis, qui existait depuis des générations mais que son père avait rendu célèbre, et elle, la fille d'un comte, elle s'appelait De quelquechose avant. Ils eurent une petite Elise.
La flamme qui animait Jean pour sa belle Marine s'éteint en même temps que le père Ellis. Son père, avant de mourir lui dit :

" Jean, mon fils, aujourd'hui c'est toi le PDG d'Ellis, bientôt se sera ton fils, hâte-toi de donner un avenir à notre famille, Jean... Le premier de tes garçons, il faut que ce soit le premier... "

La seule chose qui obséda Jean, à compter de ce jour, fut de trouver un « avenir pour sa famille », l’industrie Ellis et le reste n’avait plus la moindre importance.



Il entra en trombe dans la pièce, Marie sursautât. Elle ne l’avait pas fut depuis huit mois, il était partit à l’étranger, elle n’avait pas eu de ses nouvelles depuis tout ce temps, elle commençait à avoir l’habitude. Elise fixait son père avec douceur, mais la seule chose qui l’intéressait se trouvait dans le berceau bleu. Il pris l’enfant dans ses bras.

« C’est un garçon, il s’appelle Martin. »



Assis dans un arbre, Martin contemplait le ciel. Il entendait sa mère qui le cherchait partout. Il sourit, et monta un peu plus haut dans l’arbre. Elle sortit de la maison en hurlant son nom. Le sourire du petit garçon s’élargit, il allait lui faire peur. Il monta sur la branche du dessous...
Il ouvrit enfin les yeux, sa mére était-là, elle lui tenait la main, Elise aussi était-là, même Pierre dans son landau. Mais où était-il ? Pourquoi ne sentait-il plus sa chambre ? Peu importe, il regarda sa mère.

« Je t’ai fait peur, hein maman ? »

Ils rentrèrent à la maison, Martin avait des béquilles, il trouvait ça très amusant, Elise lui promis de faire de jolis dessins sur son plâtre, tout le monde lui poserait des questions à l’école. Et, le mieux, c’est que comme papa avait eut peur aussi, il allait rentrer !
Il faisait nuit quand il entendit la voix de son pére, Martin s’empressa de se lever, il se rua hors de sa chambre sur trois jambes et s’arrêta au niveau de l’escalier, pour écouter. Son pére criait, et maman pleurait. Le coeur de l’enfant ce serra, maman se faisait gronder à cause de lui.

« Deux jours à l’hôpital ! Une jambe cassé ! Non mais tu te rends compte qu’il aurait pu y passer ! T’es vraiment qu’une conne ! »

Martin allait descendre, pour dire que c’était de sa faute, quand il entendit raisonner un bruit sourd, suivit d’un cris. Des larmes virent lui piquer les yeux. Mais qu’est ce qu’ils faisaient ?

« Martin, viens. »

Un autre coup, un autre cris. Le petit garçon regarda sa grande soeur. Encore un autre coup, un autre cris. Il lui fait du mal. Il se jeta contre sa grande soeur, elle pleurait elle aussi, elle l’emmena dans sa chambre. Il s’endormis, la fatigue et les larmes collèrent ses paupières.

« Je n’aime plus papa. »



- Martin, tu veux aller au travail avec papa ?
- Non.

C’était la première fois que papa revenait depuis que Martin s’était cassé la jambe, ça faisait un an. Ni lui, ni sa soeur n’avaient parlé de ce qu’ils avaient entendu. Il ne savait pas ce qu’Elise pensait, mais lui, il était toujours en colère. De toute façon il n’aimait pas l’école, il n’aimerait donc pas le travail de papa.
Le silence s’était abattu dans la maison même Pierre, qui pillait tout le temps, c’était tu.
Avec le temps, Martin ne changea pas, il continua de détester son père, de détester son travail. Son père continua de ne jamais être là et de ne revenir que pour supplier son fils de le suivre au travail, et à chaque fois il essuyait un refus particulièrement cuisant.



Les yeux chocolats fixaient le mur, Martin ne comprenait pas pourquoi, quand sa grand-mère venait, il devait rester dans le salon avec elle et les parents. Cette vielle folle bruyante l’exaspérait au plus haut point. Elle ne cessait de hurler, de lui dire qu’il serait temps de se couper les cheveux, de faire un peu d’abdominaux pour muscler son corps, il était aussi maigre que sa mère - pourtant elle était bien portante avant, un peu trop même - Martin n’aimait pas que l’on dise du mal de sa mère, ses yeux glissèrent du mur jusque sa grand-mère. Il ne comprenait pas pourquoi sa mère se laissait faire ainsi par sa belle-mère.

" Au fait, Martin, tu vas bientôt reprendre la direction d'Ellis, ton grand-père aurait été fier de toi ! "

Marine lui jeta un regard qui signifiait clairement, "Dis-oui...Je t'en supplie, dis oui ! " Il n'y pris pas vraiment de plaisir, quoiqu'un peu. Ses lèvres s'étirèrent d'un doux sourire.

" Non. "

Sa grand-mère lui jeta des yeux de merlan fris, un véritable délice.

" Jamais je ne reprendrais Ellis, ça ne m'intéresse pas. "

Auto-validation.

Même si je reconnais que l'histoire n'est pas top...